Le drame. Enfin, le drame, c’est beaucoup dire. Ça reste qu’un peu de métal et quelques bobos. Mais pour l’histoire, il pleuvait, je rentrais du boulot, empruntais une rue prioritaire à une quarantaine de kilomètres par heure. Vient alors une vieille hystérique qui déboule de la gauche avec sa vilaine Twingo préalablement masquée par une rangée de voiture et provoquant une inévitable collision.
(difficile d’éviter plus que ça…)Malgré la faible vitesse, les airbags explosent. Je m’en serais bien passé. Les fenêtres étaient fermées (rappelons qu’il pleuvait) et pour le coup, des airbags, ça ne sort pas, ça explose littéralement.
« Seuls » les jolis coussins blancs du volant, du tableau de bord et des jambes sont sortis, enfumant l’habitacle d’une splendide poudre blanche aux relents très chimiques mais surtout, me laissant absolument sourd pour les dix minutes qui suivirent.
Si les airbags des jambes sont sensés protéger celles-ci, ici, c’est plutôt rappé. Il m’ont laissé deux jolis hématomes qui, je pense, n’auraient jamais vu le jour si les airbags n’avaient pas explosé.
Malgré des dégâts superficiels, la voiture a été prononcée déclassée, à cause de la sortie des airbags.
Si ce genre d’incident peut permettre à Toyota de vendre plus de ces splendides voitures et rentabiliser les lignes de production des modèles sportifs de la marque, alors qu’on fasse sortir les airbags à chaque coup de portière !
A la suite de cet incident, il fallait rapidement trouver une remplaçante pour assouvir l’envie de conduire insatiable que cette première GT86 avait générée. Malgré la sortie de la nouvelle MX-5 ND ou les Porsche 987 d’occasion qui rentraient dans le budget j’ai choisi de continuer l’histoire que j’avais entamée avec une autre GT86. Toujours grise, 5 000km au compteur, une odeur de clop dégueulasse et quelques coups dans le bouclier avant.
Elle est maintenant impeccable, sent bon comme une princesse et arbore fièrement 12 000 kilomètres qui lui ont fait connaître Spa, Amsterdam, le Luxembourg et bien d’autres endroits pour lesquels chaque trajets a été un pur régal.